Euskal kantutegia

Berezko izenburua
[PAPELES DE HUMBOLDT -SEC. 2ª LITERARIA]
Kantutegia
Cancionero Vasco
Argitalpenaren urtea
1994
Argitaletxea
EUSKO IKASKUNTZA
Argitalpen tokia
DONOSTIA
Jasotako tokia
Biltzailea

BEREZKO TESTUA

[Págs. 341-342.]

Franzosis.............(nota encabezamiento)

Lieder deren sich der 78 jährige Harambillet in Itzatzu aus
seiner Juegend erinnerte [Canciones de su juventud recordaba en
Itsasu Harambillet a sus 78 años. Dos páginas de """"puño y letra""""
de G. Humboldt:]

1
Aus der Zeit der Mauren Herrschaft, also sehr alt. Im 1. Vers
redet der Dichter; die andern sind die Antwort des Mädchens.
[De la época de la dominación árabe, muy antígua, por
consiguiente. En la primera estrofa habla el poeta; en las dos
restantes responde la muchacha].

Andre Emili, andre gora, Dame Emili, dame élevée
Orai ez arto-jorra, ... n'est plus de varcher le bled
d'Inde
Oguiric orra hain guti, Ni aussi peu de pétrir le pain.
Zoaz Mairu Herrin gora. Allez va-t-en là-haut au Pais du
Mairus.

Saldu nintzen dirutan J'ai été vendue pour de l'argent
Asko sari Handitan, Pour un prix assez considérable,
Ehun pizu dirutan ta Pour cent poids [?] d'argent et
Berrehun dupa eztitan. Deux cens tonneaux de miel.

Aita nuen salzaile, J'ai eú mon père pour vendeur,
Ama diru hartzaile, Ma mère pour preneuse de l'argent,
Anayaric chipiena Mon frère le plus jeune
Mairutaric Kentzaile. Pour enleveur des Maures.


2
Lied eines Mädchens an ihren Geliebten, der sie verlässt. Er
wusste nur diese eine Strophe. [Canción de una muchacha a su
amante, que la tiene abandonada. Recordaba(Harambillet) esta
sola estrofa].

Beti bihar, beti bihar, Toujours demain, toujours demain,
Eznuzuja icussi behar, Ne devez vous jamais me voir.
Ene zainac eguin dira Mes nerfs sont devenus
Galhar idorra becen ihar. Secs comme des bra.. d.....
..ja! ........ in Basse Navarre.


3

Isil-isila nago Je reste sans parler parler
Mutua bezala comme un muet
Pairatzen dudalaric en souffrant
Munduan ahala. le possible dans le monde.
Ezderautzut erraiten Je ne vous dis point
Maite citudala, comme je vous aime,
Seguratua bai naiz car je suis assurée
Haztio nuzula. que je vous suis odieux.


[4. Siguen cinco refranes, dichos o sentencias, con sus respectivas
versiones, más un refrán castellano:]

[a] Ama, cer da escontcea?
Alaba, da irutea, erditcea
eta nigar eguitea.
Madre que cosa es casar?
Hija, hilar, parir y llorar.

[b] Fraide ilkirik apestuari ez çure
commaya fida.
A Clerigo hecho de fraile no le
fies tu comadre.

Fraile que pide por Dios,
pide por dos.

[c] Igandetic aste lehenera bada gaua.
Du Dimanche au lundi il y a la nuit.

[d] Oraingo nerhabeac çaharrac baino
gaixtoago dire.
Les Enfans d'aprésent sont plus ma-
licieux que les vieilles gens.

[e] Semea asse eta circil, alaba gosse
eta berreguin.
Le fils saoul et déchiré, la fille affamée
et vêtue.
El hijo harto y rompido, la hija ham-
brienta y vestida.
[5. Ciérranse las dos páginas con dos citas:]

[a] Gure arechen betiac.
Que cargados estan nuestros robles.
i.e. que exageracion! Astarl. Apol. 141.

[b] Aritzac azala cit. vd. Lar-
ramendi. Lex. v. Viejo.


[Pág. 469]

Durch Ithurbide in Bayonne erhaltene Geditche.
[Poesías conseguidas en Bayona mediante Ithurbide.
Todas ellas, salvo ""Gure haur ume çurtza"" (7), se hallan en el
librito de C.A.F., Mahn, ""Denmaeler der Baskischen Sprache"",
Berlín, 1857.]

[6. Guacin, lagun, guacin biyoc]
[Conocida canción popular que en variadas versiones traen E.K.,
K.K.K. y otros. La reprodujo el P. Donostia en G.H., 1931, 1,
tomada del libro de Mahn.]
[Trae la primera estrofa, acompañada de versión alemana y notas
lexicales, sacadas de Larramendi. La escritura es de G. de
Humboldt, ya que, comentando la palabra ""Ussogno"" (palomita),
dice: Mir unbekannte Endigung. Viellecht Diminutiv (desinencia
para mí desconocida; quizá diminutivo).]

Insertar (1)

[La poesía íntegra viene de la pág. 471; pero la escritura no es
de Humboldt, sino de otra mano, como la de las restantes del
grupo 469-477.]

[Pág. 471]

Chanson Basquaise

1
Guacin, lagun, guacin biyoc
guacin Attissanerat.
usso churi bat yalguiten da
Attissaneco plaçarat.
Ussogno hura nahi nuque
bildu sarietarat.

2
Hegalac ditic arinac, eta
beguy ere ernea,
eta bera, heyequila,
izpiritus bethea;
beldur niquec ez den eretch
harren atzemaitea.

3
Attissaneco plaçan baduc
ihistari abilic
bat edo biya yarreiqui ciascoc
usso harri ondotic
bainan ecin idoqui ciotec
batere lumaric.

*
Chaflacha beçain arina baninx,
yoaiteco airean,
ussugno hura harrapa niro,
airean edo lurrean,
edo bertcela sar nindaque
harren ussoteguian.

*
Maihatcean çoin den eder
Yulufraya churia!
Ceimbait aldiz erran ceraun dan
ussogno harrec eguia,
gabaz ungui cerratcen cela
harren ussoteguia.

au revers l'idée de la chanson

[El argumento de esta ""Chanson Basquaise"", que Mahn denomina ""Ch.
Erotique"", viene en la pág. 472.]


[Pág. 472]

1 couplet

Un amoureaux qui convoite une jolie fille, dit à un de ses
camarades = allons/
mon ami, allons à la place d'Attissanne (quartier du village de
mendiondo) il va à/
cette place quelquefois une Colombe, que je voudrais attirer dans
mes filets./
Le camarade repond par le second couplet = mon ami cette colombe
à l'oeil/
èveillé et l'aîle legere, et pardessus cela, elle est pleine
d'esprit, il sera/
dificile de l'amener a tes filets./
Par le le troisieme couplet il lui oppose une nouvelle dificulté
il y a, lui dit il/
d'habiles chasseurs à la place d'Atissanne, je sais qu'un ou deux
l'ont/
pour chassée, mais il n'ont pu lui arracher seulement une plume./
Le quatrieme est une lamentation du galan-decouragé par son /
camarade = ah, si j'etoi d'un vol aussi rapide que l'epervier,/
j'attraperais bien cette colombe à terre, ou dans les airs: ou
bien/
j'entrarai la nuit dans son colombier./
Les deux premiers vers du dernier couplet sont un
remplissage, ils/
signifient = combien est beau un oeillet blanc en may! ensuite Le/
galant se desespere en se rapellant que cette colombe lui a eu
dit/
que son colombier se fermoit hermetiquement la nuit; c'est á dir/
que le voeu qu'il vient de faire au précedent couplet serait
même/
sans effet./
Je souhaitte à m. Humblot. que les colombiers de la prusse
ne se/
ferment pas aussi hermetiquement que ceux d'Atissanne.


[Attissane es un barrio de Mendiondo (Laburdi). A mi juicio,
amanuense y comunicante son una persona: Ithurbide.]

(Véanse las canciones ""Jeiki lagun"", ""Guazen lagun"" y "" Goazen
lagun, goazen lagun"" (NC).)


[Pág. 473]
[7. Gure haur ume çourtza]

Chanson libre

1
Gure haur ume çourtza
Saindu behar da pho phertza;
Aita apheza, ama serora,
eta amatto beuta,
saindu behar da pho phertza.

2
Arkulo [sic] ez hadila phoz,
haur hori hiria delucotz,
hitaz bercec emancioc
hire guphelari chotz
Arculo ez adila [sic] phoz.

3
Gorainci, bai gorainci,
gorainci yaun errotorari,
bathaya deçan bere eliçan,
icena demola semeari
gorainci yaun errotorari.

*
Il y a d'autres couplets qu'on n'a
pas pu se procurer.



Idée de ces couplets

Il s'agit de l'enfant que vient de mettre au monde La/
femme d'Arkulo, on en Badine, parce qu'il passe pour/
etre des oeuvres de M. le curé./
Nôtre enfant orphelin sera certainement un/
saint, dit le premier couplet: son pere est prêtre, sa mere/
Benoite+ et sa grand mere devote: oh!, il sera saint./

Le second couplet s'adresse à Arkulo lui même/
Arkulo ne te rejouis pas, lui dit on dans l'idée que cet enfant/
est à toy: d'autres que toy ont mis la bonde à ton tonneeau/
ne te rejouis pas trop./

Dans le troisieme on rend avec finesse le soupçon de la/
paternité du curé = faites, y diton, nos complimens, oui nos
complimens/
au curé; qu'il Baptise ce fils (en Basque semeari veut autant
dire/
a son fils que son fils) il y a donc là un double sens fine/
qu'il donne le bapteme et le nom semeari au fils, ou à ses/
fils ad libitum./

+ Benoiteest la femme consacrée à faire dans les eglises l'ofice
des/
sacristains.


[Quiza por ser """"Canson Libre"""", que dice el encabezamiento, no
la trae Mahn. Refiérese a un tal Arculo, que se jacta de una
paternidad que no le compete. Consta de tres estrofas; pero
añade Ithurbide al término: Il y d'autres couplets......]

[Pág. 474]
[8. Oi cer eguin othe çaut niri]

Chanson Bachique

1
Oi cer eguin othe çaut niri,
bidian ibilcen ahantci,
ez dut paussuric eguiten,
non ez nicen erortcen.
Triste dut hainitz bihotza,
indaçue arno hutza.


2
Ene arreba juana
Badantçut arreba yauna
Ni hilcen nicenean,
ez eguin nigarrican,
ez ekhar dolurican
emaçu flascua burdian,
edateco piyaya huntan.

3
Libera me cantatcean,
ez busti hissopa urian,
arnuan busti çaçu
han ungui. Trempa çaçu
Segur da nahico dudala
hilian bician beçala.


Idée de la chanson

Un homme yvre. Se levant au cabaret s'apperçoit qu'il chaneille/
et s'écrit = oh qu'est ce qui m'est donc arrivé? je ne puis [?]
me tenir/
sur mes pieds, faire un pas que je ne tombe; mon coeur est
triste;/
donnez moi du vin pûr. Tel est le sens du ler couplet./
Dans le second nôtre ivrogne s'addresse à sa soeur jeanne
et lui/
dit = ecoute ma soeur jeanne. La soeur repond
plait il ..... .../
frere = l'ivrogne continue = quand je mourrai n'allez pas
pleurer; ne/
portez pas de Deüil. mais tu mettra une bouteille sous mon chevel
[?]
pour la provision de ce grand voyage.
par le troisieme il lui prescrit ce qu'elle devra faire à son/
enterrement = Libera me cantatcean (libera me est le chant/
de l'enterrement) ez Buzti hissopa (hissopa est l'aspersoir) lui/
veût donc dire quand on en sera dit Libera me et qu'on devra/
asperser mon cadavre qu'on ne tempre pas l'hisope dans/
de l'eau: mais qu'on la trempe bien dans le vin: car il/
est sûr que j'en voudrai à la mort comme à la vie.
in promptu arrivé il y a peu? de .../
rencontre inopinée d'un debiteur avec son creancier./
un vieux homme avait prêté quelqu'argent à un auteur. Beaucoup
d'annes/
s'etoient passées sans qu'il aît pu s'en faire payer, et il avait
abandonné/
l'objet lors qu'un jour qu'il s'etoit trainé dans un marché il
rencontre/
son debiteur dans la foule nez à nez. au lieu de se déconcerter le/
debiteur le salue en chantant ces mots = eh! bon jour/
alciroin (c'est le nom du créancier) qu'? vous vivez encore?
oui .../
repond alciroin je cris encore et compte vivre jusqu'au à me
faire payer/
de tous mes débiteurs. le débiteur ne perd pas encore la tette
par .../
et lui replique = tant mieux, lui dit il cela vous permet longue
vie/
comme pour lui faire entendre que quant'à lui il ne le payerat
jamais/
les mots de la chanson ci inclu en papier volante.


(Véase la canción """"Oi zer egin ote zait niri"""" y G.H., 1924, 2
(NC).)

[Pág. 475]
[9. Astezquenean yoanen guira]
[Un tanto enigmática por el doble sentido de alguno de sus
términos.]

Chanson Bachique composée ex abrupto dans un repas de Buveurs.

1
Astezquenean yoanen guirat
otzoaren jhicirat
Otzoa ez bada, acheria
harturic yinen guira.

2
Acheria balin bada
Behar dugu larrutu.
Larruyen ere balio du eta
dugun errepicatu.

3
Cembat lagun hambat hordi
hambat acheri dugu
Beirac ezcurat hartu eta
othoi conda guitzatçu.

Quelques amis font partie d'aller faire une chasse du loup. Ils
ne sont pas hereux et se/
rabattent pour diner ches un curé voisin leur ami: ils s'egayent
et se grisent. Le/
curé s'en apperçoit il fait tout de suite le premier couplet,
pour se mocquer d'eux = nous/
irons, dit it, mercredy à la chasse du loup. Si nous ne prenons
pas le loup nous prendrons au/
moins du renard = pour entendre ceci il faut savoir qu'en Basque
prendre des renards signifie ironiquement s'enivrer./
L'un des chasseurs répond si c'est un renard que nous prendrons,
il foudra l'écorcher: car la/
peau a de la valeur; ainsi, ájoutetil, ensidant [?] son verre,
repetons = toute la finesse/
de l'idée est dans le mot larrutu. Il signifie ce qu'en français
on entend par prendre du/
poil
de la Bête, au lieu de cela le poete dit larrutu écorcher,
parce qu'en ecorchant le poil de/
la Bête lui reste.

Le Troisieme fait aussi son couplet/
nous sommes ici dit il, autant d'ivragues/
que de personnes. N'importe ajoute t'il/
on s'adresse au Domestique,/
prennez La Bouteille et comptez/
nous. Comptez nous pour dire/
vous et nous à boire, parce qu'en/
versant à chacun, on les compte/
tous.


[Pág. 476]
[10. Gaste nincenean]
[El argumento es un tanto similar al de la estrofa primera de la
conocida canción """"Arranoak bortietan"""".]

Lamentation d'un vieillard

Un curé accompagne le maire du vilage dans sa ronde des cabarets
à l'heure de la/
rettraitte. Trouvant dans un cabaret un vieillard, il lui fait
un rude sermon. Le/
vieillard l'écoute d'un grand froid, et puis lui répond par
le couplet suivant/

Traduction par sens

Quant j'etai jeune à l'age de vingt ans je/
courais les filles; aujourdhui en revanche/
je cours les cabarets, helas la Bourse [?]/
vuide, monsieur le curé, rendez moi l'argent,/
les filles, ou la force.

Gaste nincenean
hogoi urthetan
ardura nindabilan
nescatiletan,
eta orai aldis ostatuetan
diru guti molsan
behar orduetan
eman neçaçu
dirutan, edo indarretan.

(Véase la canción """"Gazte nintzenian"""" de Donapaleu (NC).)


[Pág. 477]
[11. Agur, Alciroin, guiçon galanta]

La rencontre du creancier et du debiteur.

Agur Alciroin, guiçon galanta,
bici cireya oraino!...
... Bai eta ere bici gogo,
harcecoac bildu arteraino,...
... ala Yincoa emaçu couraye
ez caude hilic oraino.

(Véanse las danzas """"Soka-dantza - Agur Bettiri"""" de Bidarte,
""""Agur, Bettiri"""" de Sara y """"Agur, Istebe"""" de Baztan (NC).)

[Págs. 479-480]
[12. Bertzo bi parazia]

(Entresacamos algunas notas relativas a esta canción del ""Diario
del Viaje Vasco 1801"", publicado en R.I.E.V., XIII (1922),
p. 638-639 << >> (NC).)

<tía y una sobrina. La tía había hecho una promesa, de visitar a
la Virgen en Itzigar, una aldea del camino, y la sobrina le
acompañaba. Se llamaba Manuela Galdona. (........). La rogué que
cantase y cantó una canción que, como élla me dijo, ""un marinero""
de Zarauz había compuesto hacía algunos meses. (........). El
""marinero"" en esta canción simultáneamente ha salvado el honor de
Zarauz y se ha burlado del ""indiano"". Escribí las siguientes
estrofas lo buenamente que pude, de oído:>>

Bertzo bi paratzia
darocat buruan
dibertizeco cerbait
biardego neguan
dibertzuco bezala
gabiltza lanian
Cano Guetariarra
etorri danian.

Aitzenzat ori zela
chit guizon guapua
Oiec dihuenes
Guetariacoa.
Arrisco figura
oile oitu naute
oi dira nequez da
eruquitzen munduari
gire hira causa
_ _ _ _ _ _ _ _ _


<quise detenerme, dijo élla que yo debería necesariamente escribir
todabía una muy hermosa:>>

Quartuac ateraditu
Indiano berriac
Zarauztic cariatzen
pilarico arriac
Eztet icussi baña
dedanes arritu
erassaro diruac
empleatu ditu.

[Pág. última, sin numeración.]
[13. Guizón bat ardobágue]
[Acentuada como se indica. Dos estrofas en ""Zortziko menor"";pero
como si fueran estrofas de a cuatro versos: 7-6p-7-6p. Se atribuye
esta canción báquica al P. Meagher.]

Guizón bat ardobágue
Dagó érdi-illa
bar-bar dabíltza trípac
ardóaren villa,
baño edán ezquéro
ardó ona ta onguí
guizónic chatarrénak
balío ditu ví.

Londrésen ta Parísen
Erróman ta Goán
ardúaren usáia
daucáte gogoán
ardúac quenzen dígu
viózeco miñá
berríz erateráco
emándit sotiñá.


[Diccionario Geográfico-Histórico de España. Madrid, 1802,
Sección I, t. II, palabra ""San Sebastián"", p. 344.
C.V.M., 1ª serie, t. III, p. 51.
Iztueta, J.I., ""Guipuzcoaco Dantza Gogoangarrien ...."" p. 201.]

(""Euskal-Erria"", t. VII, 1882, p. 336.
Véase la canción ""Arnuaren bentaja"" con sus versiones y
variantes (NC).)"